Les jeunes du Peace Bus mettent la main à la pâte pour la rivière des Outaouais.

Sentinelle Outaouais a rassemblé un groupe de délégués de la jeunesse du CISV Peace Bus pour leur donner une expérience pratique sur l'intendance de l'eau.

Le CISV Peace Bus est arrivé à Gatineau tout juste après 9h le 22 Juillet dernier. Douze adolescents et trois adultes sont sorti de l’autobus dans le stationnement de Les Brasseurs du Temps (Gatineau), plissant les yeux sous le soleil. Le Peace Bus est comme un camp d’été, mais qui se déplace de ville en ville, de Victoria jusqu’à Halifax! Rendu au 26e jour de leur voyage qui en compte 40, le groupe est rendu à moitié chemin de leur découverte d’un bout à l’autre du Canada.

Cette expérience apporte beaucoup aux les étudiants du secondaire et à leurs superviseurs, alors qu’ils font plusieurs arrêts dans des villes à travers le pays. Les projets éducatifs et les activités favorisant l’esprit d’équipe qu’ils réalisent sont motivants, et le camping dans les parcs nationaux est incroyable. Le but du voyage du Peace Bus est de permettre aux jeunes de prendre conscience de la diversité de l’expérience Canadienne et de découvrir comment ils peuvent s’impliquer dans leurs communautés.

Lors de leur arrêt à Ottawa-Gatineau, le groupe du Peace Bus s’est mouillé les pieds et a mis les mains à la pâte pour le Ruisseau de la Brasserie de Hull. À leur arrivée, ils ont été accueillis par Denise Laferrière, conseillère de la ville de Gatineau, et par les Amis du Ruisseau de la Brasserie, Enviro Educ-Action et Sentinelle Outaouais. Séparés en trois équipes et guidés par des membres de la communauté locale, les jeunes ont sillonés les berges du Ruisseau de la Brasserie à la recherche d’espèces invasives. Le premier groupe cherchait à identifier et à arracher l’Alliaire officinale, alors que le second groupe à arracher la fichu herbe à poux. Le troisième groupe, quant à lui, était accompagné par le botaniste Majella Larochelle et devait identifier les espèces envahissantes difficiles à reconnaitre et ils ont marqué leurs emplacements en utilisant un GPS.

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Ensemble, ils ont appris que les espèces invasives ne font pas simplement prendre la place des espèces natives, mais elles changent également la composition chimique du sol. Ce changement rend la tâche encore plus facile pour les envahisseurs de se répandre, et encore plus difficile pour les espèces natives de grandir.

Après en avoir appris sur les plantes envahissantes, les jeunes ont enfilés des bottes cuissardes et sont entrés dans le ruisseau. Leur mission était d’identifier autant d’espèces de plantes et d’animaux que possible. La joie était au comble lorsque Meaghan, la biologiste de Sentinelle Outaouais, a repéré une tortue serpentine et que tous ont pu l’observer de près. Une fois dans le ruisseau, Meaghan, leurs a fait essayer des aquascopes, de gros cones oranges avec une lentille qui permettent d’observer le fond du ruisseau, là il y avait d’ailleurs des écrevisses en abondance.

À la fin de leurs visite, les jeunes du Peace Bus ont dit que leur expérience au Ruisseau de la Brasserie ne ressemblait à rien de ce qu’ils avait fait lors de leur voyage jusqu’alors, et qu’ils avaient soif d’en apprendre plus!

Nous espérons qu’ils se sont sentis fiers de leur travail pour la rivière des Outaouais, car ils ont contribués de façon concrète aux efforts de conservation du Ruisseau de la Brasserie. Alors que les adolescents remontaient dans l’autobus pour continuer leur périple vers l’est, il était clair qu’ils auraient dorénavent une meilleure idée de la façon de protéger leur propre bassin versant, portant ainsi un message citoyen de protection de l’eau douce partout au pays.