Dirigeants du nord vont assister au sommet

En se préparant pour AquaHacking et le Sommet de la rivière des Outaouis, nous parlons avec les communautés du nord au sujet de leurs problématiques par rapport à l’eau.

Avec plus de 200 communautés dans le bassin versant de la rivière des Outaouais, nous sommes confrontés à de nombreuses problématiques variant de région en région. Malgré tout, la plupart de la population est concentrée au sud, dans la région Ottawa-Gatineau, ce qui amène un manque d’attention porté aux problèmes spécifiques aux communautés vivant dans le nord du bassin versant. Et ce, malgré le fait que la source de notre rivière est au lac des Outaouais (Capimitchigama), dans le nord de l’Outaouais.

Présentation sur AquaHacking et le sommet aux maires de la MRCT.

Nous voulions parler avec les dirigeants du nord sur les problématiques de l’eau quant à la rivière des Outaouais et nous étions donc honorés que le maire de Kipawa, Norm Young, nous ait invité à présenter l’événement AquaHacking – Sommet de la rivière des Outaouais aux 20 maires de la MRC de Témiscamingue. Ce sont 400 km de la rivière des Outaouais qui traversent cette région, donc la participation de ces communautés est cruciale pour s’assurer d’intégrer toutes les réalités et les acteurs clés du bassin versant dans les discussions.

Maires Bernard Flébus (Ville-Marie) et Norm Young (Kipawa) ont pris le temps de nous expliquer les enjeux problématiques de leurs régions respectives. Les grands réservoirs de notre bassin versant sont situés dans la partie nord du bassin versant, et leur création a changé tant le paysage que les écosystèmes de la région.

Norm Young nous montre les effets du marnage.

Les effets du marnage (c.-à-d. quand d’importants volumes d’eau sont libérés d’un réservoir) réduisent de 70% la reproduction de certaines espèces de poissons, particulièrement le touladi, ce qui affecte grandement le développement touristique, moteur économique majeur pour la région.

À Ville-Marie, nous en avons appris sur un projet controversé de porcherie intensive, les gens étant préoccupés par les risques de pollution de l’eau généralement associés à ce type d’élevage. Le préfet de la MRC, Arnaud Warolin, nous a également expliqué ses préoccupations en lien avec les fosses septiques, car la majorité des installations de la région ne sont pas conformes ce qui pollue les cours d’eau à proximité.

Les implications de ces enjeux sont majeures pour les communautés le long de la rivière des Outaouais. Les communautés des régions se sentent très loin des villes où les décisions sont prises et sont frustrés du manque d’attention portés à leurs préoccupations.

C’est pourquoi AquaHacking – Sommet de la rivière des Outaouais est si important. Nous créons une opportunité pour tous, y compris les collectivités les plus isolées, de partager leurs préoccupations et leurs idées pour améliorer la prospérité et la santé du bassin versant.

Nous sommes heureux d’annoncer que plusieurs dirigeants du nord vont se joindre à nous le 29 mai à Gatineau, Québec pour notre Sommet de la rivière des Outaouais.

Le Chef de la Première nation de Wolf Lake, Harry St. Denis, fera partie d’un panel de discussion pour discuter de ce qui serait considéré comme une réussite pour le bassin versant de la rivière des Outaouais.

Nous espérons que vous pourrez également vous joindre à nous! SVP, partagez cet événement dans vos réseaux respectifs, et contactez vos élus pour leur demander de vous représenter au Sommet de la rivière des Outaouais. Nous devons tous travailler ensemble pour assurer la prospérité de l’un et l’autre; l’eau représente la vie.

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